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Un grenier à CO2

Le carbone organique stocké dans les tourbières représente le tiers du carbone contenu dans les sols et le quart du carbone contenu dans l’air à l’échelle de la planète, alors même que ces milieux recouvrent à peine 2,3% des terres émergées. Ces chiffres mettent en évidence à quel point la tourbe est importante comme régulatrice du cycle mondial du carbone et donc du CO2.
Le carbone stocké dans la tourbe peut être rapidement remis en circulation en cas de drainage. En présence d’oxygène, la tourbe se minéralise et se décompose ; le carbone est tout simplement transformé en gaz (le CO2) et se volatilise ! Ce phénomène est visible par exemple dans les zones agricoles autour des tourbières : les captages, qui étaient au niveau du sol il y a une cinquantaine d’années, dépassent maintenant de 1 m à 1.5 m au-dessus des prés. La couche de tourbe qui constituait le sol s’est simplement minéralisée suite aux drainages.
Le même phénomène est visible dans la région du Seeland, entre Morat et Chiètres. La tourbe a fini par se minéraliser complètement et il est possible d’apercevoir par endroits la craie lacustre laissée par les lacs glaciaires. Un phénomène qui se traduit par une baisse considérable de la capacité de production de ces terres.

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