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Les marais, des archives de l'environnement

Le fait que la tourbe soit humide, acide et peu oxygénée permet l’étonnante conservation de restes végétaux aussi petits que des grains de pollens. Des archives de l’environnement en quelque sorte. 
Un carottage dans la tourbière d’Echarlens en Gruyère a permis de décrire l’évolution de la végétation dans la région, du retrait des glaciers jusqu’à nos jours, grâce aux grains de pollens piégés dans les différentes couches de tourbe1. Vous imaginiez-vous, qu’il y a près de 13’500 ans, le canton de Fribourg était recouvert d’une steppe sans aucun arbre ?
On apprend grâce à ces archives que la forêt fait son apparition il y a près de 10’000 ans, que les premières céréales apparaissent dans la région il y a 2’300 ans et que les noyers étaient communs dans la région, plantés en masse par les Romains. La végétation actuelle, telle que nous la connaissons, avec ses forêts d’épicéas et de feuillus, apparaît il n’y a que quelques centaines d’années. 
La tourbière d’Echarlens garde même les traces d’une énorme éruption volcanique qui eut lieu il y a de cela 10’900 ans : c’est celle du Laacher See en Allemagne qui est encore visible, à une profondeur d’environ 10 m sous terre, sous forme d’une épaisse couche de cendres !

La grande richesse d’un milieu pauvre

Une tourbière contient bien moins d’espèces qu’une belle prairie fleurie. Qu’est-ce qui fait dès lors sa richesse naturelle inestimable ? Les tourbières sont des milieux si particuliers que la majorité des espèces qui les peuplent sont spécialisées et ne peuvent vivre ailleurs. Les tourbières ont de plus fortement régressé et deviennent dès lors des oasis pour les organismes qu’elles abritent.

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