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Les façons de fêter la Saint-Nicolas

Autrefois, le jour de la Saint-Nicolas, la coutume voulait qu’un jeune garçon soit intronisé évêque, pour la période allant du 6 au 28 décembre, jour de la fête des Saints-Innocents. Abolie en Angleterre au XVe siècle, cette pratique fut réintroduite à l’époque moderne dans certaines régions, où un enfant de chœur est autorisé à porter la chape, la mitre et les autres attributs de l’évêque. Cette tradition, abandonnée à Fribourg au XVIIIe siècle, fut relancée en 1906.


Aux Pays-Bas, en Suisse et dans quelques régions d’Autriche et d’Allemagne, le saint est traditionnellement représenté sous les traits d’un évêque qui écoute les enfants réciter leur catéchisme, avant de leur donner des pommes et des noix pour les récompenser.
Il est parfois assisté d’un serviteur à l’aspect inquiétant, le « Père Fouettard », du nom de Kris Kringle ou Knecht Ruprecht, qui menace de punir les enfants qui n’ont pas été sages ou qui ne savent pas réciter leurs prières. En Bavière, Knecht Ruprecht, avec sa longue queue fourchue et ses sabots d’animal, transporte un sac rempli d’enfants qui se sont mal conduits; dans d’autres régions d’Europe centrale, des garçonnets en habits de démon marchent dans le sillage de saint Nicolas. Celui-ci est ainsi fêté dans de nombreux pays : en Belgique, en France, en Allemagne, en Suisse, au Luxembourg, en Hollande, en Russie, en Pologne et en Autriche.
En Belgique et dans l’Est de la France, pour le jour de la Saint-Nicolas, on distribue aux enfants de grands pains d’épices dont la forme rappelle le saint Evêque, des figurines en massepain, des chocolats, des fruits, des friandises ou des bonbons.

Dans la région de Hanovre et en Westphalie (Allemagne), on l’appelle aussi « Klas » ou « Bullerklas ». C’est à lui que les enfants adressent leurs prières, se réjouissant de petits présents qui les attendent le 6 décembre.

Aux Pays-Bas, on fête la Saint-Nicolas de manière particulièrement solennelle. Une légende dit que le saint arrive d’Espagne en bateau pour distribuer des cadeaux aux enfants; la pâtisserie qu’on fabrique pour la circonstance s’appelle « Nicolaasgoed » ou « Klasfuss »

Dans le Nord de la France, une vieille coutume veut que les garçons organisent une grande farandole et bombardent les filles de farine à la sortie des écoles. Il paraît que se faire blanchir porte chance toute l’année. Cette coutume est ce qui reste d’une légende qui raconte que saint Nicolas multiplia la farine pour préserver une région de la famine.

La veille de la Saint-Nicolas, les enfants placent leurs souliers devant la cheminée avant d’aller se coucher. Ils déposent à côté de leurs chaussures, une carotte, des sucres pour l’âne de saint Nicolas et un verre de vin pour réchauffer le grand saint.

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